Jean-François Zygel : « J'aime le mythe de Faust, cet homme qui refuse les limites de l'être humain et le passage du temps. Mais le Faust de Murnau n'est ni celui de Goethe, ni celui de Gounod, ni même celui de Berlioz. C'est par amour, et pour soulager ses prochains frappés par la peste, qu'il cède à la tentation satanique. Ses remords, sa faiblesse, son tourment le rendent terriblement émouvant et proche. On aimerait le prendre dans nos bras, et sa rédemption finale nous apaise…»
Un des films les plus ambitieux de l'histoire du cinéma. Murnau a voulu dépeindre l'affrontement de Dieu et du Diable, de la lumière et de l'obscurité, de l'homme et des forces occultes, grâce à une utilisation maximale des pouvoirs du cinéma dans les domaines de l'espace, de la photographie, de l'interprétation.