En puisant de nouveau dans ses racines algériennes, le chorégraphe Hervé KOUBI nous transmet sa vision de l’étranger, du barbare. Elle est esthétisante et englobante, à l’encontre d’une actualité stigmatisante et excluante. Dans sa pièce Les nuits barbares ou les premiers matins du monde, l’autre semble n’être qu’un autre nous-même, pas si lointain.
Les douze danseurs sont autodidactes, formés à l’école de la rue. Ainsi, chacun a son identité propre et une impulsion, des gestes, indéniablement non académiques. Pourtant si précis, les gestes sont bruts. Ils mêlent hip-hop, capoeira et danse contemporaine.