Hélène était au concert du Bataclan ce soir-là. Elle n’est jamais rentrée. Le bouleversant récit de son mari, le journaliste et écrivain Antoine Leiris, est porté au plateau avec une délicatesse infinie. Seul en scène, le comédien fait siens l’insoutenable douleur d’un homme brisé, ses éclats de colère, son impuissance, son chagrin, mais aussi la résilience et les joies graves d’un jeune père face à l’innocence salvatrice de son fils de 17 mois. Les notes d’un piano accompagnent ce voyage vers la lumière qui est aussi le chemin d’une victoire, celui de l’amour et de la vie. Un spectacle salutaire, au-delà du théâtre.
Face aux événements du Bataclan, Raphaël Personnaz nous livre une interprétation poignante d’une tragédie impossible à traduire. La force d’un texte où l’amour réussit à vaincre la haine.