Depuis plus d'un an, le chantier du nouveau lycée du Rempart est à l'arrêt car des fouilles préventives ont permis de mettre au jour des vestiges datant de l'époque médiévale voire plus anciennes. Des sépultures ont été mises au jour, avec l'utilisation assez particulière d'amphores pour des enfants. Elles pourraient dater du Vème siècle, mais le carbone 14 devrait préciser cette période plus précisement.
Mais c'est avant tout un imposant mur de plus d'un mètre d'épaisseur qui a été découvert. Il daterait probablement du XIII et XIVème siècle. Cette trace de fondation reste encore un mystère pour les archéologues. Le bâtiment était situé à quelques mètres de Saint Victor, mais à l'extérieur de la partie fortifiée. Les fouilles n'ont pas permis de retrouver des objets pouvant donner un éclairagen sur l'usage de ce bâtiment. Ce pourrait être une écurie ou une infirmerie suppose Philippe Mellinand, en charge du chantier.
A l'occasion des Journées du Patrimoine, Renaud Muselier, le Président de la Région en charge des lycées, a annoncé que ces vestiges seraient sauvegardés.
Initialement, le projet prévoyait de tout raser et d'y construire le bâtiment. Le choix a été pris de modifier les plans. A cet endroit, il y aura une salle polyvalente, avec des dalles de verre qui permettront de voir les vestiges. Le surcoût est évalué entre 200.000 et 400.000 euros et a retardé de 18 mois l'avancée des travaux. L'inauguration du nouveau internat du lycée est prévue pour la rentrée 2020.
