À la fin de la première de Love Chapter 2, le public se leva tel un seul homme, ovationnant les artistes comme après un concert de rock ! Sharon Eyal et Gai Behar savent « enflammer » une salle, avec une troupe soudée à l’extrême. Les sons obsédants et envoûtants d’Ori Lichtik exercent ici un pouvoir absolu sur les danseurs, leurs corps étant mus d’une énergie combative et potentiellement ravageuse, mais contenue comme par une cocotte-minute.
La haute pression sculpte chaque muscle, chaque torsion, chaque poing. Avec une maîtrise sans failles, Love Chapter 2 se lance sur des développés qui ne renient pas l’héritage d’un certain Balanchine, pour aller vers l’effervescence d’une rave party.
Photo : © André Le Corre