C’est une seule couronne, mais mille visages. Pas de hasard alors si le premier album s’intitule «Matahari», personnage insaisissable par excellence. Ainsi cette pochette signée du londonien Mat Maitland, où L’Impératrice n’a pas dévoilé son visage. Aventurière discrète mais majestueuse, la démarche altière et les gestes cinématographiques – le gun smoke s’échappant de la bouche.
L’Impératrice, à la fois paravent et avatar mystérieux autorisant à susciter le fantasme, n’est que le nom matérialisé de ce que le groupe parisien à six têtes couronnées exprime musicalement : une certaine sensibilité, de féminité et d’élégance.