L’ouest américain : le sol est sec, jonché de restes de cactus, vaguement soulevés par un vent sec qui pique les yeux. Ça sent le cuir et l’essence. La route est longue et les rencontres rarement coquines : bandits borgnes, trafiquants peu loquaces ou prostituées en fin de carrière.
Tina Turner est toujours aussi décoiffée. Max s’occupe du son en aiguisant ses armes : ce son, c’est la portière que MONROE MUSTANG MASSACRE vous claque à la gueule. Les apparences sont trompeuses : un cheval fougueux peut aussi se montrer plus docile. Marilyn n’était pas qu’un ange… Il faut juste savoir s’y prendre et MMM (pour les intimes) s’y prend très bien. Ces 5 routards, tel des Blues Brothers sans blues ni frères, traversent la pampa, anéantissant le mur du son et nos oreilles.
Ceci est un road-movie : ça roule, c’est trash. Il y a un bébé dans le coffre, et sans doute une fille peu vêtue… Mais est-ce que tout ça est bien réel ?
