Avec cinq comédiens investis (pour une trentaine de rôles) et une économie de moyens étonnante (des chaises, des seaux, des paillettes et du faux sang, basta),Pauline Bayle donne vie à ces femmes et hommes qui tentent d’échapper à leurs souffrances. Si l’Iliade raconte comment on fait la guerre, l’Odyssée raconte comment on en revient. Un diptyque fait de bruits et de fureur, d’images somptueuses et de récits échevelés qui mêlent courage, colère et compassion.