« Papa don’t preach, I’m in trouble deep... » Une silhouette adolescente s’avance vers nous, capuche sur la tête et micro à la main. Mais qui est cet être ambivalent ? Celui qui chante Madonna a capella, qui téléphone à son père resté dans les montagnes, troque son accent de Tarbes pour une voix de haute-contre et qui, le soir venu, se métamorphose en reine de boîte de nuit ?
Adishatz, « adieu » en patois pyrénéen, pourrait être l’itinéraire d’un personnage entre vie réelle et vie fantasmée. Comme il pourrait tout aussi bien être l’autoportrait fictionnel et chanté de Jonathan Capdevielle, interprète troublant qui révèle à chaque spectacle de nouveaux talents : acteur, danseur, chanteur, marionnettiste et ventriloque sont répertoriés à ce jour.