À travers la figure de Marguerite Gautier, la courtisane condamnée, Arthur Nauzyciel fait ressurgir de cette oeuvre toute la part subversive : l’histoire d’un amour qui dénonce les rapports entre sexualité et société, la domination des hommes sur les femmes, la marchandisation des corps et l’organisation de la prostitution en institution bourgeoise, en écho à Jean Genet pour qui « la société fabrique le crime ». Une mise en scène qui fait dialoguer roman, théâtre, et cinéma.