Une exposition réalisée par Vincent Bessières qui, en croisant les regards et les œuvres, dont certaines présentées pour la première fois en France, présente les différentes manières dont le jazz et l’amour résonnent ensemble.
Les visiteurs sont invités à découvrir dans la première salle A Love Supreme ou l'amour du jazz dans l'art. Un beau rassemblement d'oeuvres de plasticiens du 20 ème siècle fascinés par les musiciens jazz. Du jazz paintings de George Condo, des collages de la série Icons de Rico Gaston, des portraits réalisés par Jean-Michel Basquiait dans lesquels on retrouve admiration, fascination sans idéalisation de ces artistes. Ce dernier va même jusqu'à représenter des allusions au destin parfois tragiques des artistes afro-américains dans une société raciste.
Le Jazz comme passion ! La deuxième salle de l'exposition Jazz and Love rend hommage à la passion des collectionneurs de jazz. L'entrée se fait par un espace consacrée à de belles photographies noir & blanc, le jazz est une grande famille, la preuve ici. On n'oublie vite ici que l'on est au musée avec ces deux grands canapés qui fait face à un tourne disque où le visiteur est même invité à choisir son vinyle histoire de sonoriser l'espace. Au mur, des pochettes d'albums montrant aussi le travail des graphistes. Un graphiste est mis en avant, il s'agit de Doc Levin qui s'est rêvé auteur de disques de jazz imaginaires jusqu'à en concevoir des pochettes de disques à partir de photos prises pendant son enfance aux côtés de grands noms. Photos, dessins, le visiteur va aussi découvrir des planches de skateboard illustrées par San Franciso ina Johnson qui marque également une fascination d'un homme pour le jazz.
Vernissage jeudi 12 juillet :
A l’issue du vernissage, l’artiste Olivier Bogé donnera un concert inaugural entre jazz, folk, pop et rock symphonique dans la cour de la Vieille Charité.
