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Musiques aux jardins, le petit festival devenu grand

Organisé depuis huit ans au parc de Maison Blanche, le festival Musiques aux Jardins, prend chaque année de l'ampleur. Découverte dans les coulisses du festival.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 07/07/2018
Musiques aux jardins, le petit festival devenu grand

La salle des mariages a pris l’air d’un petit studio cosy en cette fin de semaine. Un canapé, des frigos, une table basse, une penderie… La mairie du 9/10 accueille la huitième édition du festival Musiques aux Jardins, et c’est justement l’équipe de cette mairie de secteur qui l’organise de A à Z.

Sarah McKenzie va monter sur scène dans quelques minutes, mais c’est déjà l’effervescence dans la petite cuisine improvisée dans une salle attenante celle des mariages. C’est Lucie qui est aux fourneaux et prépare avec sa petite équipe de bons petits plats faits maison pour la dizaine d’artistes attendus ce soir entre Perrine Mansuy et Eyma pour la première partie et Sarah McKenzie et son quintet.

Car depuis sa création en 2001, ce "petit" festival de quartier est bien monté en gamme. Installé dans le cadre enchanteur du parc de Maison Blanche, sur une pelouse blottie entre un petit lac et des magnolias centenaires, il attire chaque année un public toujours plus nombreux.

Pour l’ouverture du festival avec Omar Sosa, il fallait chercher de la place libre. Plus de 2500 personnes étaient réunies, le petit est devenu grand.

Et pourtant, le pari n’était pas gagné. L’équipe culturelle de la mairie de secteur ne compte que trois permanents renforcés par quelques vacataires depuis plusieurs semaines. Elle peut aussi compter sur une équipe de bénévoles recrutée au sein de la mairie. Avec un budget aux alentours de 90.000 euros, l’équipe de Gérard Toubiana, le directeur du service culturel a du faire preuve de créativité pour monter l’événement dans sa dimension actuelle. Des partenariats ont été créés avec le Festival de Jazz des Cinq Continents qui s’occupe d’une bonne partie de la programmation artistique, la Méson est coproductrice et propose elle aussi une soirée, elle est également en charge de la gestion du petit bar et de la restauration.

Si la partie technique avec la scène et la sécurité sont confiés à des prestataires professionnels, tout le reste est réalisé en interne. "Les chaises et les tables sont prêtées par Castorama" explique par exemple Théo qui travaille dans le service depuis le début de l’année. Avec Audrey, Marie et Emilie, de jeunes étudiantes aux Beaux Arts, ils transportent aussi les artistes entre leurs hôtels, l’aéroport et le parc.

"C’est l’occasion de discuter librement avec eux" nous confie Audrey, ravie de cette proximité.

Et puis vient l’heure du concert. Il est 21h tout est prêt. Il est temps maintenant d'enfin savourer. Si une petite partie de l’équipe reste encore en coulisses pour préparer l’après concert, la plupart profite enfin de ce répit pour s’allonger dans l’herbe et écouter les artistes. Le plaisir pour les oreilles et celui d’avoir réussi ce pari.

photos: Didier Philispart

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