Ohad Naharin a inventé un nouveau langage corporel, le Gaga, qui va très loin dans la désarticulation des corps incarnée par le premier danseur et son mouvement de bras qu'il semble ne pas pouvoir maîtriser. Alternant les ralentis et les moments frénétiques, les berceuses et la musique techno, le spectacle déroule un message sans jamais l'asséner, exprimant les tensions de son pays. « Chorégraphier offre le privilège de faire passer un message clair et éloquent sans avoir à fournir d’explication », a dit le chorégraphe. Pari tenu.
Dans le cadre de "Noël dans les Théâtres"