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Le premier coffee shop vient d'ouvrir ses portes à Marseille

Après Paris, Montpellier et Lille, c'est désormais à Marseille que vient d'ouvrir une boutique proposant des fleurs de chanvre et infusions de CBD.

Publié par Pauline . le 03/07/2018
Le premier coffee shop vient d'ouvrir ses portes à Marseille

Il est désormais possible d'acheter en toute légalité une tisane relaxante de CBD en plein coeur de Marseille! Ce produit proche du Cannabis, se trouve dans un vide juridique puisque contenant que 0,2 % de THC (la limite est fixée à 0,21 %), il peut être vendu en toute légalité, du moins pour le moment. Car c'est grâce à ce flou jurique que les ouvertures de Coffee-shop se multiplient un peu partout en France et la Cité Phocéenne a donc depuis le 2 juillet sa boutique sous le nom de French Kiff.

Des tisanes qui ressemblent au Canabis

French Kiff située à deux pas du boulevard Baille dans le 5ème arrondissement de Marseille propose une sélection de tisanes qui ressemblent au Cannabis, sans en être réellement. Il s'agit de cannabidiol, même variété que le canabis mais modifiée génétiquement. Cette plante ne contient pas de THC, substance aux effets psychotropes du produit, mais sa vertue relaxante est apportée par le CBD contenu dans le produit. Moins fort que le cannabis, cette tisane appaise. 

French Kiff Cbd Shop propose ainsi infusions, thé divers, fleurs de chanvre et huile de CBD.

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Ouvert pour combien de temps ?

Face à cette faille juridique, le gouvernement a promis de clarifier la loi dans les prochaines semaines. A Paris, deux coffee shops de ce type ont déjà été fermés il y a quelques jours par la police. Les gérants ont mis en examen pour "importation, acquisition, transport, détention, offre ou cession de stupéfiants et provocation à l'usage de stupéfiants". La justice doit maintenant trancher sur la légalité de cette activité. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en est elle fermement opposée. Elle a indiqué sur France Info qu'elle souhaitait l'interdiction de la vente de produits à base de cannabis.

Plusieurs boutiques qui avaient prévu d'ouvrir ces jours-ci dans la région ont finalement repoussé ou abandonné leur projet face à ces menaces d'interdiction.

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