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Reportage : This is not a love song festival

This Is Not A Love Song Festival ou TINALS pour les plus intimes est maintenant devenu un événement très attendu et incontournable en France. Trois jours de plaisir pour se ressourcer, découvrir et s'évader, on vous raconte.

Publié par Redac . le 22/06/2018
Reportage : This is not a love song festival

Tout commence tranquillement le vendredi 1er juin vers 18h. Une fois notre bracelet 3 jours au poignet on peut entrer sur le site du festival autour de la belle Paloma et l'on peut assister dans la grande salle à Peter Perrett et son groupe. Une petite escapade dans le patio pour voir les japonais de DYGL avec leur surf rock frais et sympathique. De retour dans la grande Salle nous sommes curieux de voir et d'écouter Sparks. Groupe fondé dans les années 70 par deux frères, Ron et Russell Mael. Costumes roses, Ron assis derrière son piano imperturbable, Russel au chant parcourant la scène de tout son long. Ils assurent le spectacle et font profiter le public de certains de leurs tubes comme This Town ain't big enough for the both of us. Une vraie performance pop rock disco psychédélique.

Il est l'heure de profiter d'une des trois scènes extérieures la Bamboo et d'un jeune groupe de garage rock Flat Worms. On passe un bon moment et ça défoule bien. On s'arête ensuite devant la petite scène Mosquito pour écouter Moaning. Là aussi une belle découverte post punk, impressionné par le jeune chanteur guitariste et son charisme malgré son vieux tee-shirt troué Bart Simpson. Entre du Joy Division et du Sonic Youth c'est dire s'il y a du talent.

Un petit tour sur la grande scène extérieure Flamingo pour écouter The Jesus and Mary Chain. Nous terminons sur Bayonne, un one man band, afféré à créer ses morceaux à l'aide de loops, de chants, de batterie. Seul sur scène tout prend forme au fur et à mesure et les morceaux s'enchainent sans interruption. Une très belle performance electro pour terminer cette première journée.

Le samedi le festival ouvre ses portes dès 15h et permet d'assister gratuitement aux concerts jusqu'à 18h. Idéal pour une sortie en famille et faire découvrir aux enfants quelques groupes comme Cathedrale ou The Spitters.

C'est ensuite dans la grande Salle que nous pouvons voir John Maus visiblement très habité par ses chansons. Dehors c'est Mattiel qui se produit et on se laisse facilement envouter par cette jeune américaine. Entre rock, soul et folk psyché le groupe se fond parfaitement avec l'esprit du festival. Une petite pause le temps de manger un wrap parmi les différents food truck du festival et de repartir pour aller voir et écouter Father John Misty. Une voix, une guitare du folk rock et le soleil couchant. Ambiance seventies.

A l'intérieur le jeune groupe Superorganism commence son show. Sur fond de jeux vidéos et pop culture la jeune chanteuse de 17 ans derrière ses lunettes 3D enchaine les morceaux accompagnée d'un trio pour les chœurs. Musique électronique pop c'est frais et très sympathique, ça reste dans la tête. A écouter, "Everybody Wants To Be Famous", "Something For Your M.I.N.D.". Une fois terminé c'est le très attendu Phoenix qui commence dehors sur la grande scène, le public est bien là et se régale de chacun de leur tube. Plus loin sur la scène Flamingo une très bonne surprise Ecca Vandal entre hip hop rap et punk rock se démène sur scène, ça met bien la pèche. A peine terminé c'est avec Viagra Boys que l'on se reprend une claque, emmené par leur chanteur charismatique Sebastian Murphy. Du post punk envoutant. On se dit que l'on a eu notre compte pour la journée mais il ne fallait pas oublier Ty Segall and the Freedom Band. Impressionnant dans le rythme, les riffs, on se laisse accrocher par leur musique heavy blues rock, et à remuer la tête. Ty Segall énorme tant à la guitare qu'au chant un vrai musicien auteur compositeur. Cela clôture parfaitement cette journée du samedi.

Dimanche, dernier jour, décidément cela passe vraiment trop vite mais il nous reste encore quelques belles choses à voir. On commence tranquillement avec Park Hotel et un disco un peu revisité et agréable. Le temps est un peu couvert, grisâtre et c'est en ciret jaune qu'arrive sur scène le chanteur du groupe noise rock Deerhunter. Mais rien n'atteint ce festival où la bonne humeur prédomine. Sur la petite scène Les Lullies pratiquent un rock plus classique mais plus enjoué.

Dehors le soleil n'est pas encore couché mais c'est dans la grande salle que nous retrouvons Cigarette After Sex dans la pénombre. Ambiance très sombre, très peu de lumière pour écouter la magnifique voix de Greg Gonzalez. Un beau moment, posé, calme, presque cérémonial.

C'est non sans une certaine émotion que le public attend le début de The Breeders dehors. La pluie fait son apparition juste histoire dire qu'il a plu et de sortir quelques parapluies ou kaway. Les soeurs Kim et Kelley Deal enchainent magnifiquement les vieux tubes, on se délecte de les voir sur scène entre « No Aloha », « Cannonball » ou « Do you love me now ? ».  A l’intérieur les punks de IDLES livrent un concert dantesque. Un concentré d’énergie de folie et de sueur. Pas le temps de reprendre son souffle que déjà Dead Cross, le nouveau projet punk hardcore de Dave Lombardo (ex-Slayer) et Mike Patton (Faith no more). Rapide, brutal les titres s’enchainent avec une rapidité déconcertante.

Pari réussi une nouvelle fois par l’équipe de TINALS qui arrive à proposer non seulement des artistes de qualité mais également une ambiance et une convivialité qui fait de ce festival un des meilleurs de France. On a hâte d’être à l’année prochaine.

 Philippe ALBERTINI

 

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