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Reportage : Terrorizer, Nile, No More Fear, Exarsis au Jas'Rod

Quatre groupes étaient présents au Jas'Rod le 20 février dernier. Retour en images sur cette soirée.

Publié par Redac . le 07/03/2018
Reportage : une soirée au Jas Rod

Pour commencer No More Fear qui nous viennent d'Italie. Ils pratiquent un death légèrement mélodique, on sent l'Italie derrière. C'est carré, propre, idéal pour lancer cette soirée.

Vient ensuite le tour de Exarsis groupe grec de trash metal bien old school. Riffs bien rapides, voix suraigüe et agressive, choeurs, baskets blanches, pantalon bien serré, ceinture de balles, cheveux longs, on se croirait revenu dans les années 80.  Le style dénote un peu dans cette soirée plutôt brutal death, mais ils font un set plein d'énergie sautant de partout, parcourant la scène dans toute sa largeur. On ne peut s'empêcher de remuer la tête, ça réveille et ça donne la pêche.

Passons maintenant à quelque de chose de plus lourd. Terrorizer entre en scène, le trio est emmené par Pete Sandoval ancien batteur de Morbid Angel et qui était déjà là au début du groupe fin des années 80, oui quand même. Ils ne sortent pas des clous avec un grindcore bien puissant rapide et agressif mais technique et parfaitement maitrisé. Au chant Sam Molina sobre mais efficace assure également la partie basse. Le ton est donné pour le groupe suivant.

Beaucoup sont venus surtout pour voir Nile. Nile c'est du brutal death mais avec une inspiration égyptienne. Comment définir, c'est très très lourd, lent et ultra rapide, technique, sombre. Les trois front men chantent à tour de rôle, que ce soit Karl Sanders, Brad Parris ou le nouveau venu Brian Kingsland ils ont chacun un growl (chant gutural) impressionnant.  Le set commence par un ancien titre Ramses Bringer of War qui nous plonge bien dans l'ambiance. On a l'impression qu'un dieu égyptien va surgir et nous emporter avec lui. Sur scène pas de mise en scène particulière c'est simple et efficace, on sent qu'ils aiment jouer ensemble, se font plaisir et ils le rendent bien au public. Une poignée de fidèles s'en donne à cœur joie en slamant sur chaque morceau aussi sombre les uns que les autres. Bref on sort de là, lessivé, broyé, faisant passer n'importe quel groupe de death pour de la pop.

Philippe Albertini

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