Depuis près de 35 ans Djamchid Chemirani (né à Téhéran en 1942) a poursuivi son cheminement avec, à ses côtés, deux fils : Keyvan et Bijan. Tous deux ont fait leur culture, parcouru divers univers sonores, mais ils n’ont eu de cesse que de revenir à une grande œuvre commune : élaborer une langue rythmique universelle. À deux, à tour de rôle aux percussions (zarb, dan, Udu) au saz et au santur, ils présentent cet œuvre qui puise son inspiration dans la poésie persane de Rumi, Hafez et Saadi.