C'est d'après le texte du poète Georg Christian Lehms, inspiré de la parabole du pharisien et du publicain, que Christoph Graupner compose à Darmstadt en 1712 Mein Herze schwimmt im blut (« Mon cœur baigne dans le sang »). Deux ans plus tard, Johann-Sebastian Bach, alors en poste à Weimar, s'y attelle à son tour.
Au programme : repentance et pardon, quand le pêcheur trouve la rédemption en l'Amour de Dieu. Des extraits du Wohltemperierte Klavier de Bach, choisis par Céline Frisch, ouvriront cette soirée, également ponctuée par deux pièces de Georg Philipp Telemann.