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Dying Fetus, le reportage

Une soirée, 4 groupes au Jas'Rod ! Retour sur le concert qui réunissait w, Psycroptic, Beyond Creation et Disentomb.

Publié par Pauline . le 07/12/2017
Dying Fetus, le reportage

 

Au menu ce soir quatre groupes bien costaud, il va falloir s'accrocher.

Pour débuter la soirée Disentomb, groupe de death metal autralien. Plus proche du grind que du death dans leur growl. Leurs riffs sont bien lourds et oppressants, le batteur est une masse de muscle, du brutal death rien à dire, parfait pour l'apéritif.

Beyond Creation, en provenance du canada quant à eux pratiquent un metal beaucoup plus technique et melodique. Certes il faut s'accrocher pour suivre toutes les notes qui défilent mais c'est réalisé avec une telle précision que l'on se laisse emporter. Le tout enrobé par une ligne de basse bien ronde et des chants guturaux bien maitrisés, parfois même dans la langue de Shakespeare. Bref on ne s'ennuie pas à les écouter, on déguste. Belle entrée... en matière.

Psycroptic, groupe australien de death metal. On navigue dont entre le technical death, le death core. Le chant est assuré par Lochlan Watt pour le live, ça s'anime plus dans le public qui commence à bien bouger. Cette deuxième entrée nous laisse encore de la place pour la suite.

Dying Fetus, entre en scène sans fioriture. John Gallagher d'un côté, Sean Beasley de l'autre, chacun devant un panneau au nom de Wrong One to f*ck with nom de leur dernier album, et Trey Williams en retrait derriere ses futs. Le trio nous envoie un set surpuissant et met tout le monde d'accord. Ils maitrisent leur genre c'est indiscutable. C'est lourd, rapide et brutal. Un plat de résistance costaud qu'il faut bien digérer.

Avec ces quatre groupes le Jas'Rod a encore frappé fort, on sort lessivé, épuisé mais on sait pourquoi !

Par Philippe Albertini

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