À 30 ans, le compositeur Benjamin Attahir joue déjà dans la cour des grands. Tout juste rentré de la prestigieuse Villa Médicis, où il a été invité en résidence après un parcours sans faute au Conservatoire de Paris, le jeune musicien, né à Toulouse, qui fut également lauréat du concours général et violoniste de formation, est l'un des derniers compositeurs à avoir bénéficié des précieux conseils de Pierre Boulez.
Sa musique explore, à l'instar de celle du Libanais Zad Moultaka, les limbes de l'Orient et de l'Occident, avec une liberté de style qui imprègne l'auditeur d'une marque puissante et charnelle. Autour de Ravel et Schubert, les trois partitions d'Attahir, interprétées par un quatuor de jeunes talents, s'inscrivent dans cette longue histoire de la musique, sans table rase ni nostalgie du passé.
Dans le cadre du Festival de Pâques.