La petite casserole d’Anatole traite un sujet puissant et poignant, mais avec élégance, délicatesse, finesse et pudeur. Le public n’identifie pas consciemment qu’il est question de la trisomie. Et justement, elle n’est pas ce qui définit Anatole. Anatole a une autre façon d’être au monde, de le voir et de le regarder.
Une autre façon, drôle, bizarre et poétique, de le traverser. Il est ému par une fleur ou par une petite bête. Mais au fond, le parcours d’Anatole est bien semblable au nôtre : réaliser qu’un défaut est souvent une qualité mal aimée. Coqueluche du public au Festival « Off » d’Avignon 2016.
Dans le cadre de la Semaine de la Marionnette.