En perpétuel mouvement, la musique de Sophie Maurin donne l’impression de se créer en même temps qu’elle s’écoute. Un tour de force pour cette pianiste dont les chansons sont truffées de références littéraires (Pérec, Prévert, Butor, Ghérasim Luca) et géographiques (liées à ses récents voyages).
Une cascade de notes qui s’épanche en un ruissellement d’arpèges, un piano ragtime, l’humeur bluesy d’un violoncelle, une voix féminine libre comme l’air qui fait le mur, vocalise, croise l’anglais et le français en une joute amusée et affranchie de toute contrainte.