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Chemirani : la langue invisible. « Les sons des Chemirani s’adressent à nous. Quelqu’un nous parle. Le souffle, les brèves et les longues, les hauteurs évoluant dans un ambitus restreint, les intonations, autant d’éléments qui sont ceux d’une langue. Le Trio Chemirani est là, avec le renfort de tablas, violoncelle et lira crétoise.
L’album Dawar apparaît comme le résultat enchanteur d’un long cheminement à trois. Quel est donc cet amour qui circule entre eux ? Il y a un amour vertical, celui de la filiation reconnue et aimée, qui descend du père vers les fils, remonte des fils vers le père, se partage d’un coup d’œil complice entre les deux frères. Quelque chose d’un amour mystique, de l’expérience spirituelle si présente dans la culture iranienne, se diffuse désormais. » Frédéric Deval.
