Avons-nous le choix ?
Ne sommes-nous pas envahis, assiégés par des mécanismes mathématicoscientifiques internes qui nous contrôlent et décident pour nous ?
Est-ce cette adrénaline qui nous fait prendre un chemin plutôt qu’un autre ?
Notre microbiologie serait-elle la dictatrice de nos vies ?
Et créatrice d’une histoire et d’un avenir à faire peur.
Pourquoi les chats nous suivent-ils aux toilettes ?
Est-ce l’ocytocine (hormone de la peur) qui conduit certains à voter à l’extrême ?
L’existence, la maîtrise de notre existence ne tient-elle qu’à une bactérie de la taille de 0,2 μm (nanomètre) ?
L’infiniment petit ne serait-il pas le plus grand ?
Voilà les questions qui explosent aux visages des Christine(s), nos deux scientifiques qui seront tour à tour, sujets, cobayes, et expériences, comme tout ce qui les entoure.
La compagnie “Si tu m’apprivoises” est entrée en 2016 dans
un questionnement sur le lien oublié entre la science et le théâtre.
Ayant fait le choix de s’intéresser majoritairement à la biologie des émotions (et aussi, osons le dire, à la neuroscience).
Rêveline et Vanessa s’interrogent sur le lien mystérieux et encore mal connu qui s’établit entre ce moment où l’émotion se forme à l’intérieur et celui où elle s’exprime à l’extérieur.
C’est, nourries de leur expérience du duo, qu’elles donnent vie ici, à une autre paire sérieusement déjantée : Christine et Christine.
Dignes successeurs des frères Bogdanov, les mentons en moins.
