En scène, la magnifique danseuse et chorégraphe espagnole Maria Muñoz dégage une intensité et une sincérité qui fascinent. Avec ce solo, elle s’empare du Clavier bien tempéré de Johan Sebastian Bach pour articuler danse, corps et musique. Mémoire de quelques fugues dansées en silence, la précision du mouvement cisèle les envolées du corps et donne à la partition toute sa force, scandée de coups de souliers bien rythmés.