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La reine Norah Jones au palais Longchamp

Devant les écrans géants baissés au pied de la scène pour cause de mistral, la pelouse du palais Longchamp affichait complet et pour un public très familial, les places étaient très chèrement disputées à l'occasion de cette soirée du Festival Marseille Jazz des cinq continents.

Publié par Pauline . le 01/08/2017
La reine Norah Jones au palais Longchamp

Tout commençait avec l'inclassable jazz-rock-world-music planant du « Hà Noi Duo ». Cette formation née de la rencontre de deux artistes vietnamiens le guitariste Nguyên Lê et du chanteur et musicien traditionnel Ngô Hông Quang nous proposèrent une musique aussi inventive que surprenante.
Un concert qui était une véritable invitation à l'évasion, quelque part entre musique traditionnelle, chant diphonique et guitare électrique virtuose, un joli moment presque surréaliste avec ces musiciens dont les tenues blanches flottaient dans le vent.


Après une pause désormais traditionnellement propice à un rapprochement de la foule vers la scène, c'était enfin au tour de la star de la soirée Norah Jones, reine du jazz folk avec sa voix de miel et sa musique toute en sensibilité.
Elle qui s'est fait connaitre avec son album "Come Away with Me" en 2002 - avec excusez du peu, 20 millions d'exemplaires vendus et cinq Grammy Awards (dont celui du meilleur album et de la révélation de l'année) n'a décidément rien perdu de son aura ni de son charme et l'on est soufflé par sa maîtrise vocale.
Certes, la belle n'est pas une bête de scène, peu démonstrative elle cultivait ce soir là une moue boudeuse et les sourires se firent vraiment rares sur son visage, cependant le timbre suave de da voix était un ambassadeur imparable qui ne pouvait qu'achever de séduire un public déjà conquis.
Combien de temps à durée la soirée ? Aucune idée mais happé par le charme de la chanteuse elle a paru bien trop courte. Illusion ! Car à la guitare ou aux piano ses titres de références étaient tous bien là, depuis ses premiers succès "Sunrise" ou "Don't know why" jusqu'à certains de ses morceaux plus récents comme "Flipside" ou "Don't Be Denied" ... enfin le rappel avec "Come away with me" 15 ans après n'avait vraiment rien perdu de sa superbe et le public aurait bien souhaité que la soirée se prolonge encore un peu... Mais pourquoi donc faut-il que les meilleures choses aussi aient une fin !

Par Didier Philispart

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