Camille Laurens écrit dans Le Grain des mots : « On ne naît pas humain, on le devient. Et ce qui peut aider à cette conquête, me semble-t-il, c’est l’étude de tout ce qui nous est propre — hommes et livres, œuvres humaines — et qu’on nommait d’un mot si beau, autrefois, maintenant désuet, quand on disait : faire ses humanités ». Qu’en est-il aujourd’hui où les industries de la culture menacent de détruire l’art et de paupériser l’artiste ?