Après les musiques des batailles du XVIIIe siècle, elle choisit un programme consacré aux dernières symphonies. Celle de Mozart, la Symphonie n°41 (1788) sous-titrée « Jupiter », chef d'œuvre pré-romantique d'un maestro à l'acmé de son génie, associe l'énergie rythmique à la généreuse noblesse de ses mélodies.
Avec la Symphonie n°9 (1826), « La Grande », Schubert signe un sommet de diversité, de contraste et d'amplitude sonore. Créée onze ans après la mort du compositeur, elle forcera l'admiration de Mendelssohn et Schumann, et marquera durablement le romantisme symphonique allemand.