Samedi 04 Mai 2019 à 16 H. Claude Camous raconte : Giono, Pagnol, Marseille et la Provence Salle Jean Favier – 2 Avenue de la Gare 13520 - Maussane les Alpilles Préparé avec le concours de Pierre-Marie Jonquière - 06 83 77 81 63. Proposé par l’association Terres des Baux, d’hier et d’aujourd’hui terresdesbaux@laposte.net Entrée Libre et Gratuite. Vidéos de Présentation : https://www.youtube.com/watch?v=YBeTi3RCFb4&t=8s et https://youtu.be/CmC_5w11gW4. https://sites.google.com/site/claudecamous/
Giono et Pagnol sont sans conteste indissociables de la vie culturelle et artistique de Marseille et de la Provence, dans l’entre deux guerres, et indissociables entre eux, à travers le roman et le cinéma. Le Manosquin Jean Giono, c’est le chantre de la Provence, et plus particulièrement de la Haute-Provence, sauvage et austère. Très attaché à sa terre, il se défiait de la ville, synonyme pour lui de « mal ». Marcel Pagnol, l’Aubagnais, autant dire le Marseillais, c’est essentiellement un citadin qui encensait le petit peuple urbain, même s’il n’était pas exempt de défauts et de vices. À travers ces deux « frères ennemis », ce sont deux visions de Marseille et de la Provence, deux visions bien différentes qui s’affrontèrent pendant des années, une vision peut-être un peu trop idyllique pour Pagnol quand il évoquait avec bienveillance le « marlou » marseillais, et sans doute trop noire pour Giono qui associait systématiquement la cité phocéenne à l’idée de vice et de laideur, et la Provence à la nature superbe mais violente et hautaine.
Claude Camous, auteur en 2008 du petit best-seller, « Marseille des années 30 », évoque avec verve et humour ce temps pas si lointain où sur notre emblématique Canebière, Pagnol et Giono « faisaient leur cinéma », et où en Provence, on connaissait encore le prix des choses et des plaisirs simples, et l’on vivait libre et sans entrave sur une terre de liberté… |