En août 2016, le préfet de police Laurent Nunez décidait d'appliquer un arrêté interdisant l'ouverture des bars dans le centre-ville aixois après minuit 30. La décision avait alors été prise suite à de nombreuses plaintes émanant des habitants du centre-ville. Des plaintes pour nuisances sonores, mais aussi en raison d'une « dégradation de la situation locale en termes d’ordre et de tranquillité publics ».
L'imposition de fermeture des établissements faisant la vie nocturne aixoise à minuit 30 devait prendre effet le 15 septembre pour une durée de 6 mois, c'est-à-dire jusqu'au mois de mars 2017.
Le délai a expiré le soir même de la signature – par le maire d’Aix, le préfet de police et des représentants des riverains et des gérants d’établissements de nuit – de la « Charte de la vie nocturne ». L'occasion pour le préfet de police d'annoncer le retour de l'ouverture des bars jusqu'à 2 heures du matin ! Une annonce suivie d'un avertissement, le préfet ayant précisé qu'en cas de retour des nuisances, des mesures seraient prises. C'est-à-dire que si une recrudescence des dégradations était constatée, le préfet réactiverait son arrêté d'août 2016.
A Marseille, la situation est tout autre. Faute de parvenir à produire une charte de la vie nocturne similaire à celle signée à Aix en Provence, les cas de plaintes liées à des nuisances sont traitées au cas par cas, ce qui se conduit régulièrement par des fermetures administratives d'établissements liés au monde de la nuit.