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Interview : Wax Tailor on the road

Wax Tailor toujours sur la route ! L'artiste qui sera en concert le 11 mars à Chateaurenard nous a confié ses désirs de mouvement. La route et lui sont intimes et c'est elle en partie qui a guidé l'écriture de son dernier album.

Publié par Redac . le 05/03/2017
Interview : Wax Tailor on the road

Comment en es-tu arrivé à Wax Tailor ?

"De l’âge de 20 à 30 ans j’ai appris plein de choses sur tout rapport autant sur scène qu’en dehors de la scène. Bref j’ai l’impression d'avoir été un decathlonien, d’avoir appris un peu tous les métiers et ça m'a forgé.

La naissance de mon projet Wax Tailor  est survenu à un moment où j’avais l’impression d’arriver à maturité, de ne plus être sous influence."



Peux-tu nous raconter les étapes de création de ton nouvel album ?

"Il y a eu trois temps :
- un temps, début 2015 avec les attentats contre Charlie Hebdo. Un matin je me suis dit (quand j’ai vu que ça tournait en boucle sur les chaînes d’informations) que si je pouvais je prendrai un billet et j’irai me faire un road trip aux Etats-Unis ça me ferait du bien.
- Dans les jours suivants, on m’a proposé une tournée d’un mois et demi justement aux USA.
- Enfin j’ai un rapport à la route, une forme de schizophrénie du mec qui passe des semaines dans un tunnel sur la route et qui comme tout humain bien constitué normalement se dit « je suis claqué, je rêve d’une soupe et d’un divan pour y regarder une série » mais ensuite une fois reposé se dit « quand est-ce que je prépare un sac et je pars ? "


"La particularité pour moi de l’Amérique c’est que c’est un décor de cinéma à ciel ouvert."


Cet album c’est un Road-Trip à travers ton Amérique fantasmée ?


"Je crois que c’est plus le road-trip d’une Amérique fantasmée de gamin, ce avec quoi j’ai pu grandir. Ca va de choses très musicales à des choses plus visuelles (cinéma, série). C’est un peu tout ce qui fait que l’on a un rapport particulier avec l’Amérique car de toute façon c’est une culture monopolistique… et moi j’ai beaucoup grandi avec ça. La particularité pour moi de l’Amérique c’est que c’est un décor de cinéma à ciel ouvert. Et au final à force de voir tout le temps des paysages ou des situations, nous avons le sentiment de connaître plus ou moins, d’avoir quelque chose de familier.

L’Amérique fantasmée par rapport à tout ça c’est que ce sont des grandes figures, ça va de Petites Madeleines de Proust qui te ramènent à l’enfance à des grands artistes, réalisateurs, musiciens."

Quelle est ton implication dans le court métrage de la chanson « For the worst » ?

"J’ai fait une proposition de scénario qui a été retravaillée de par la nécessité d’être plus rationnel et ensuite des discussions sur tout le processus."



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