Thomas Monin convoque avec ses sculptures monumentales phosphorescentes deux animaux au solide capital imaginaire, le loup et la baleine.
Son discours à l’économie sobre et efficace rappelle des aspects essentiels, le premier étant la menace de disparition pesant sur l’un comme sur l’autre.
« Voilà de nombreuses années que mon travail et mes recherches plastiques personnelles dialoguent avec l’idée d’utopie. Peu à peu, je tente de créer un art animal, un art qui serait issu d’une humanité qui assumerait enfin son animalité. Il s’agit de tenter de nous réconcilier avec notre nature animale profonde. Ce travail s’inscrit dans une démarche humaniste qui vise idéalement une forme d’épanouissement de notre civilisation » souligne-t-il.
Ces Retrouvailles (titre du projet) d’Evidence (le loup) et d’Aurora (la baleine) se feront donc au fort Napoléon. Nous y découvrirons également d’autres oeuvres (sculptures, dessins…) qui amèneront des éléments autant sur la genèse de cette installation que sur le parcours de l’artiste.