Il s’agit de personnages. Ils sont plusieurs. Ils ont un besoin de parler, de dire. Une urgence à se raconter. À témoigner. Ils ne sont ni illustres ni exemplaires, loin de là. Ils peuvent même avoir l’étoffe d’antihéros. Ils se fichent d’être beaux ou fréquentables. Ce sont leurs failles qui s’expriment, leurs carences affectives et alimentaires et donc indéniablement leur solitude. Ils sont à l’état brut. Tendres et cruels.
De ces figures esquintées, de ces femmes et hommes qui boitent, de ces sujets toqués peut naître le rire. Un rire singulier. On ne les montre pas du doigt, on ne les juge pas, on leur rend hommage. Rire d’eux, c’est les rendre vivants.
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