19 janvier: Boris Godounov (1874)
Opéra en quatre actes de Modeste Moussorgsky. Chef-d’œuvre considéré comme l’un des cinq plus grands opéras. Le rideau se lève après l’assassinat du jeune tsarévitch, Boris Godounov est porté au pouvoir par les Boyards.
Cet homme solitaire, dévoré par la culpabilité sombre dans la démence, pendant que le peuple meurt de faim. L'aspect tragique de l’œuvre réside dans l'incompréhension entre le peuple et le tsar.
16 mars: Cavalleria Rusticana (1890)
Opéra en un acte de Pietro Mascagni. Mélodrame flamboyant qui expose la jalousie la plus primitive, celle qui ne peut se résoudre que dans le sang. Mascagni mène une intrigue brutale, simple et efficace, car de drame plus "rustique", on ne rêve pas. Il pousse le réalisme et le naturalisme jusque dans leurs extrêmes retranchements.
4 mai: Pagliacci (1892)
Opéra en un prologue et deux actes de Ruggiero Leoncavallo. Histoire de passion, d’amour et de mort, considérée comme le 1er grand opéra vériste avec Cavalleria Rusticana, genre qui consiste à s’inspirer de faits réels. Réactualisant la question du paradoxe sur le comédien, personnage désespéré, souffrant des tourments de l'amour et de la jalousie.