Victime d’un terrible et rarissime accident d’ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu’il en est aussi l’unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le coup avec les autres passagers. Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui le conduit à remettre toute son existence en question, tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu’au jour où, à la recherche d’un job, il tombe sur l’annonce qui va lui sauver la vie.
Didier Bezace aime apprivoiser au théâtre les œuvres littéraires. Comme le livre de Jean-Paul Dubois, Le cas Sneijder, à l’écriture piquante et cocasse. Il a succombé au charme de son héros, Paul, dont la lucidité sur l’état du monde en général et du sien en particulier est fait d’anticonformisme et d’hypocrisie. À son humour volontaire, ou non, qui le marginalise et l’entraîne dans un univers décalé.
Accueilli pour la première fois à Châteauvallon, Didier Bezace est en bonne compagnie, entouré de son équipe artistique, d’un chien et de cinq comédiens parmi lesquels Pierre Arditi, compagnon de route, auquel il confie le rôle de Paul. Cet homme qui a survécu à un événement tragique et ne supporte plus le vacarme du monde moderne.
Avec: Pierre Arditi, complèment de distribution en cours.
Crédit photo : Nathalie Hervieux