Et si le prince charmant n’arrivait pas à réveiller la Belle au bois dormant ? Et si Cendrillon, en s’enfuyant du bal, laissait tomber ses baskets plutôt que sa pantoufle de verre ? Et si Blanche-Neige était noire ?
Connue pour ses délirantes mises en scène d’opéra, la chorégraphe italienne Laura Scozzi choisit le rire et déborde de facétie, de cris, de peps et d’amour. Sa chorégraphie pioche dans la panoplie des contes de l’enfance mais en manipule les codes, en recycle les clichés et en tourneboule la morale. Les huit danseurs enchaînent tambour battant les rôles, les costumes et les sketchs sur une musique de Paganini virevoltante. C’est délicieusement subversif et tendrement délirant…
