Placée au clavier à 3 ans, dans un pays cultivant l'éducation musicale intensive, elle révèle rapidement des facilités prodigieuses, conduisant ses parents à l'envoyer en France, à l'âge de 12 ans, auprès du pédagogue Henri Barda au Conservatoire National Supérieur de Paris. Depuis, son talent a conquis de nombreux festivals qui l'invitent de plus en plus fréquemment.
Le choix d'un programme Bach, recouvrant le premier cycle du Clavier bien tempéré (1720-1722), marque à nouveau une grande confiance en soi, dans un exercice redoutablement difficile, moins du point de vue purement digital que de celui de la mémoire et de l'interprétation, qui doit faire ressortir la variété d'écriture de ces vingt-quatre Préludes et fugues.