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Interview : Rencontre avec Manu Chao

Ce lundi 2 juin, Manu Chao a "causé" comme il dit, pendant une heure avec les journalistes venus assister au point presse organisé au Bar de la Plaine, à Marseille. La veille, il avait enflammé le Dôme.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 02/06/2008 - Modifié le 02/06/09 00:00
Interview : Rencontre avec Manu Chao

C'est en évoquant Marseille que "Manu" prend le premier la parole du rdv presse donné aux journalistes ce lundi 2 juin à 16h. Calé au fond du Bar de la Plaine, il est comme chez lui, comme il semble être partout chez lui (citoyen du monde, il faut l'appeler)... plus tard il parlera de son quartier à Barcelone, de son quartier à Rio,... et toujours de ses potes. A Marseille aussi ses "potes" sont là. Manu est hyper abordable. Il serre des mains, se livre à des accolades, fait des bises. On a évité le syndrome star internationale, la foule autour et les cris qui vont avec. Pas mal.

Content de renouer avec la Cité phocéenne, Manu fait un bilan très positif du concert de la veille, en disant que "c'était le feu". Apparemment, le plaisir était de son côté. Et quand on voit ce petit bonhomme sourire à ce souvenir encore frais, on se demande si c'est vraiment lui, quelques heures auparavant, qui bougeait comme ça sur radio bemba soundsystem et donnait une telle énergie au Dôme,(enfummé jusqu'aux oreilles).

Citoyen du monde, il revient sur les problèmes rencontrés par des populations latino américaine, africaine, espagnole, française,... : "je vois des choses qui me font pleurer dans les démocraties mexicaines, vénézueliennes par exemple, qui sont en fait des dictatures de narco-trafiquants". On aurait le sentiment que ça pourrait des heures, comme autour d'un débat entre "potes" qui refont le monde.

Il évoque aussi le monde de la musique, et dit ne pas aimer le côté "compliqué" qu'il y a parfois dans la musique "professionnelle": "Dans un studio il faut que ça soit carré, nikel, chut manu va chanter... ça casse les couilles !" Lui, il aime jouer de la musique de bistrot dans les bistrots. Sa tournée passe pourtant par de grandes salles. La grosse différence, c'est que sur une grande scène, "entre le public et nous il y a la sono". Mais ça ne l'a pas empêché de prendre son "panard".

Alors tout va bien, car dans un bistrot comme La Plaine ce lundi après-midi, ou sur une scène comme le Dôme la veille au soir, pour son public aussi, c'est toujours autant le panard.  

MB

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