Prévue initialement au printemps, l'exposition a été décalée du 19 septembre 2020 au 14 février 2021.
Une histoire passionnée, une histoire fantasmée, une égyptomanie assumée qui ne date pas d'hier. Le Musée Granet propose dès le mois d'avril une exposition consacrée à l'Egypte. Mais avant de vous en dévoiler le programme nous vous proposons de revenir à une année forte : l'année 1922.
Nous sommes le 4 novembre 1922. Howard Carter, archéologue, effectue des fouilles en Egypte dans la Vallée des Rois. Il fait ce jour une découverte incroyable : le tombeau de Toutânkhamon. Inviolé, il révèlera au monde la richesse de l'Egypte Pharaonique. Plus de cinq mille objets en or, en albâtre et en pierres précieuses vont être extraits du tombeau !
Un trésor prodigieux qui va par son importance relancer l'egyptomanie : la fascination pour l'Egypte très présente en France. Si l'egyptomanie n'est pas un phénomène nouveau, la France avait déjà une passion pour l'Egypte au XVIème siècle, elle se relance à chaque événement fort. En 1922 Howard Carter réactive par sa découverte l'egyptomanie. Tout comme l'avait fait la campagne de Bonaparte plus tôt. Et comme l'a fait récemment le Grand Palais ?
Faisons un bond de presque 100 ans pour arriver à l'année 2019 à Paris. En fin d'année, le Grand Palais présentait une exposition phare qui par son nombre de visiteurs confirmait que l'egyptomanie est toujours là. 1,4 millions de spectateurs se sont pressés pour découvrir les mythes egyptiens, pour se perdre dans les trésors du tombeau de Toutânkhamon le temps d'une exposition. Un succès certes dû à la rareté des oeuvres exposées, mais surtout grâce à l'importance que tient l'Egypte dans l'imaginaire des Français.
L'Egypte fanstasmée est toujours un événement dans les musées, et en 2020, la flamme n'est pas prête de s'éteindre. C'est à Aix que la magie d'Egypte élira domicile dès le mois d'avril. Preuve si elle était nécessaire que l'ancienne Egypte fascine toujours autant.
Passion pour l'Egypte, pour ses mystères, sa grandeur...Le Musée Granet nourrira l'égyptomanie des français du 17 avril au 20 septembre.
En partenariat avec le Musée du Louvre, 200 pièces seront exposées pour raconter l'histoire des Pharaons, Osiris et la momie.
Sous le commissariat scientifique de Christophe Barbotin, conservateur général au département des antiquités égyptienne du Louvre et de Bruno Ely, commissaire général, conservateur en chef du musée Granet, cette exposition se propose de montrer l’intégralité du fonds égyptien ancien du musée Granet et de mieux comprendre pourquoi Aix-en-Provence possède une collection dont certaines pièces sont parfois aussi importantes que celles du Louvre ou du British Museum.
Elle nous vient des collections du Louvre et fait partie des pièces phares de cette exposition. Le colosse, statue royale de la lignée des Ramessides de 2 mètres prendra place au Musée Granet.
Mais si l'exposition annonce la possibilité d'observer des vestiges d'une grande importance, elle a une autre particularité notable : la scénographie. Pour bien comprendre l'Egypte, il faut se nourrir de ses mythes, ses techniques et de ses rituels ! Ceux qui ont eu la chance de visiter l'exposition du Grand Palais s'accorderont sûrement à saluer la scénographie juste et facilitante pour le public. Il en sera de même à Granet.
Au 1er étage du musée ce sera donc 3 temps qui seront proposés aux visiteurs :
- La 1ère section sera consacrée à la vie après la mort avec une vidéo et des textes présentant la conception de la mort dans l'Égypte ancienne.
- La thématique importante de l'écriture sera abordée dans la 2ème section avec la présentation exceptionnelle des fac-similés de papyrus de l'aixois Sallier
- Le 3ème temps fort sera consacré à la présentation des restaurations d'objets parfois spectaculaires de la collection égyptienne du musée Granet
Enfin, le parcours se terminera par des consoles du jeu "Assasin Creed" édité par Ubisoft accessibles au public.
En pendant de l'exposition aixoise, le Mucem ouvrira sa porte aux pharaons. Avec Pharaons Superstars le musée s'intéressera aux célèbrités égyptiennes : Khéops, Néfertiti, Toutankhamon, Ramsès ou encore Cléopâtre.
Des noms familiers qui font encore aujourd'hui l'objet de fanstames. Des hiéroglyphes égyptiens à la musique pop en passant par les enluminures médiévales et la peinture classique, l’originalité de cette exposition est de réunir une grande variété d’œuvres d’art, de documents historiques et d’objets de consommation contemporains. Tous témoignent de la popularité des pharaons, de leur nom ou de leur image, et en disent souvent davantage sur nos sociétés contemporaines, notre imaginaire et nos aspirations.
L’exposition présentera près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et des plus grandes collections françaises et européennes.
A voir au Mucem
Du 29 avril au 17 août
16 °
