La mise en désordre de cette équipe transversale est toujours d’actualité dans cet opus qui plonge les danseurs et musiciens dans un désarroi profond face à la destruction du monde. Les mêmes qui ont été catapultés en 2393 pour assister à l’effondrement de la civilisation occidentale, reviennent sans passé, sans présent, sans avenir. Avec la tête en ébullition : notre pensée est-elle encore une source intime, libre et privée ? Est-ce que l’heure de la déforestation de la planète coïnciderait avec celle du déboisement des esprits ? Avec des corps performatifs chorégraphiés par Frank Micheletti comme des réceptacles et des transmetteurs de toutes les mutations, incertitudes et désenchantement.
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