L’idée de se construire, non pas contre mais avec l’autre, ou tout contre lui, traverse de part en part les créations de Latifa Laâbissi, irriguées par les valeurs de partage et d’hybridation. L’artiste, associée au CCN2 de Grenoble et au Triangle à Rennes, porte la danse vers de nouvelles zones chorégraphiques et performatives, redéfinit les formats, crée une circulation vivifiante de signes et de corps tandis que la scénographie de Nadia Lauro intervient comme une traduction plastique et tactile du lien, de la liane.
White Dog telle une partition dansée : « Un pas de côté, un mouvement de recul, une esquive ou encore une torsion pour entrer le temps d’une ronde à quatre corps, dans une polyphonie de figures composites et entrelacées, afin de passer les frontières et d’éviter les ornières de nos assignations. »
- RENCONTRE avec l'équipe artistique vendredi 5 juillet après la représentation.
+ d'infos : festivaldemarseille.com