Comme toujours, le travail de Mickaël Phelippeau parle d'une rencontre.
Ici, avec Heddy Salem, 23 ans. Ce qui intéresse le chorégraphe ce sont les récits qui sont inscrits dans les corps. Dès lors, Heddy chante sa vie sur les paroles d'Allô Maman Bobo du rappeur L'Algérino, danse son parcours en forme de combat et de renaissance.
Le théâtre s'est définitivement invité dans son existence, chassant la galère.
Un portrait chorégraphique aussi intime qu'émouvant ! Heddy nous embarque avec lui, avec pudeur et émotions, sous le regard généreux de Mickaël Phelippeau.
Avec ses portraits, Mickaël Phelippeau, vit par procuration des vies qu'il n'aurait pu vivre. Le football, c'était le rêve de son père, fan des Canaris nantais. Il n'en a gardé que le jaune poussin du maillot pour en habiller ses chorégraphies.
Alors, faire danser ces footballeuses, c'est croiser les désirs et jouer sur les places, questionner le genre. Et remettre joyeusement la balle au centre en privilégiant le hors-jeu…
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