« L’idée c’était clairement d’écrire la meilleure chanson du monde pour la saloper sans respect ». Quand on demande aux jeunes membres de MNNQNS (pour Mannequins) pourquoi ils ont fondé un groupe de rock, la réponse compte double. Non seulement ils ne sont pas loin d’avoir réussi, mais leur rock à la fois new-yorkais dans la hargne et anglais dans les refrains pop ressemble à une gigantesque partie de Scrabble où les mots TELEVISION et BLUR se croiseraient sur un même plateau. Sans voyelles, forcément.
Issu d’une ville (Rouen) depuis longtemps branchée sur le compteur électrique (les Dogs, Olivensteins ou encore le label Sordide Sentimental), MNNQNS impose donc depuis ses débuts en 2013 une vision du rock qui chope l’auditeur par le col et le secoue pendant 3 minutes en moyenne. L’idée, à chaque fois, est simple : nous faire oublier toutes les mauvaises copies de rock anglo-saxon et les « bébés rockeurs » désormais tous en maison de retraite, e acer le terme « revival » qui n’a pas sa place ici, et prouver que les guitares peuvent encore sauver des vies !