Derrière le titre de cette chanson d’Elvis Presley ne se cache pas une comédie romantique, mais le récit du parcours d’un tueur en série. Comment devient-on serial killer ? Peut-être parce qu’un jour, on a été traumatisé par un professeur dépeçant allègrement des souris. Peut-être parce que les autres élèves vous ont traité de « douillette ».
Si Manuel Pratt fait preuve ici de son habituel humour noir, le thème de cet étrange spectacle n’est pas propice à l’hilarité la plus débridée. L’intérêt de Love Me Tender réside dans son écriture au scalpel et une construction qui fait peu à peu s’imbriquer entre elles les pièces d’un puzzle mortel.