Nul moyen d’échapper au vieil Harpagon qui règne en maître chez lui et tyrannise son entourage. Ses deux enfants, Élise et Cléante, qui n’ont leur mot à dire, sont promis par leur père à deux partis fortunés, tandis que lui-même convoite Marianne, la jeune femme qui a harponné le cœur de Cléante.
Guy Simon s’appuie sur une mise en scène très chorégraphiée et rythmée, faite de ruptures et de suspension du mouvement. Masques, échasses, transformations et machinerie multiforme aux lignes et aux courbes métalliques, émerveillent. L’Avare devient une fête acrobatique et burlesque ; les mots de Molière y dansent, peignant des comportements humains universels et intemporels.