Ambra Senatore a choisi le ton de l’humour et de la légèreté pour évoquer le jeu des relations humaines. Sur le plateau, sept danseurs expérimentent le vivre ensemble à travers la répétition des gestes quotidiens, des dialogues anodins, des contresens : bref, des micro événements qui parlent à chacun de nous ! Mais à sa manière, singulière et décalée, distillée dans une succession de scènes clef, scena madre selon la terminologie italienne du septième art.
La chorégraphe et performeuse construit à mains levées une pièce à cheval entre danse, théâtre et cinéma, écrite comme un rebus ou même une intrigue. Tel un kaléidoscope, elle diffuse, diffracte, grossit, des images, des voix, des figures, du chant sans l’ombre d’un temps mort.