chargement en cours

Le tourisme dans le haut Var fait sa petite révolution

Nouveau nom pour la Dracénie, bornes interactives, fermeture des bureaux de tourisme et pistes cyclables. Le Haut Var entend prendre toute sa part dans le tourisme varois.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 24/05/2018
Le tourisme dans le haut Var fait sa petite révolution

Situé entre le Verdon et le massif des Maures, la Dracénie est le parent pauvre du tourisme varois en accueillant seulement 6% des touristes, quatre fois moins que l'agglomération toulonnaise.

«Notre territoire représente seulement 5% des retombées économiques du territoire. Nous nous disons que nous avons une très belle marge de progression» Olivier AUDIBERT-TROIN

L’objectif est de passer de 5 à 10% des retombées économiques et de 3,3 millions de nuitées par an à 5 millions. Cela devrait engendrer de 150 à plus de 200 millions d’euros de retombées économiques pour ce territoire.

publicite

Des pistes cyclables au cœur des vignes

Parmi les axes forts de développement du tourisme dans la Dracénie, il y a la création de pistes cyclables « La vigne en vélo ». Aménagées en bordure des domaines viticoles, ces pistes goudronnées sont toutes neuves et conçues pour les cyclistes mais aussi les promeneurs à pied.

Aujourd’hui, 14,5 km de pistes cyclables ont été créées dans le cadre du projet intercommunal et 22km par le département du Var.

Cette première piste dracénoise part de Draguignan jusqu’aux Arcs.
A terme, ce sont 42km qui devraient être créés par la Dracénie et 70 par le Var. Les prochains aménagements devraient partir de Draguignan mais vers le nord cette fois-ci.

Des bureaux touristiques remplacés par des bornes interactives

Sur les 23 communes, sept ou huit bureaux touristiques habituellement ouverts en été resteront fermés. « C’est une petite révolution à l’échelle du territoire. Ce n’est pas facile quand on est habitué à un mode de fonctionnement » explique Olivier AUDIBERT-TROIN le Président de la Communauté d’Agglomération de la Dracénie. La communauté d’agglomération explique ce choix par ses restrictions budgétaires mais aussi par une volonté de professionnalisation du tourisme : «Nous exigeons d’avoir un accueil toujours plus professionnel.»

Et de souligner que ces petits bureaux n’étaient pas ouverts toute la semaine, uniquement durant la période estivale et avec un format 35 heures.

Dans chacune des 23 communes, l’accueil touristique sera désormais confié à des bornes touristiques interactives. 12 sont déjà en fonction, les 11 autres seront en service au plus tard d’ici la fin de l’année.

Le budget total de leur déploiement (hors installation) est de 273.600€.
Fonctionnant 24h/24 et disponibles en cinq langues, elles affichent des informations sur les lieux et les événements proposés sur le territoire. Professionnelles probablement mais pour de la convivialité et des conseils personnalisés, il faudra s’orienter vers les 11 offices du tourisme qui resteront ouverts cet été.

Bye bye Dracénie

«Nous allons lancer une grande consultation sur une nouvelle dénomination du territoire» annonce Olivier AUDIBERT-TROIN. Ce n’est pas un changement juste pour la forme mais pour écouter les professionnels du tourisme. «Dès qu’on passe les frontières varoises, il n’y a pas grand monde qui connaît la Dracénie.»
Là où des dénominations comme Saint Tropez ou Verdon bénéficient d’une notoriété internationale, ce mot « Dracénie » n’est même pas toujours associé à Draguignan.

Une consultation sera lancée cet été et devrait permettre de choisir un nouveau nom pour la destination à la rentrée.

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.