Entre les Symphonies n°20 et n°34, l'ensemble, dirigé par la fougueuse Alondra de la Parra, révèle une pépite : l'un des quatre Concertos pour cor que Mozart écrivit pour son ami d'enfance, Joseph Leutgeb. La vélocité prodigieuse de cet instrument - que l'on imagine parfois assigné aux sempiternelles sonneries militaires - n'a d'égal que l'onctuosité de son timbre.
En intermèdes, la soprano russe Olga Peretyatko, « fieffée belcantiste qui se joue de toutes les difficultés avec une aisance sidérante » (Le Figaro), interprète plusieurs airs extraits des plus célèbres ouvrages lyriques du divin compositeur.
Dans le cadre du Festival de Pâques