Ces deux artistes aux parcours différents ont en commun une sensibilité particulière pour la nature.
Olivier Bernex propose, en grand format, plusieurs dizaines de tableaux, fruits de ses longues promenades dans le massif du Garlaban, à la manière des « Rêveries du promeneur solitaire » de Rousseau. C’est l’occasion de rêveries picturales entre abstraction et figuration, entre contemplation de la nature et méditation sur notre monde contemporain.
A sa manière, Henri Cueco a revu les œuvres mondialement connues de Cézanne en opérant de multiples variations, quelques fois impertinentes, souvent drôles et savantes, désacralisant ainsi les œuvres du père de l’art moderne qui, selon Cueco, « a passé sa vie à construire et déconstruire ce qu’il éprouvait devant la nature ».