En mode à la cool, sans presser le pas, la Française adopte le tempo qu’il faut. Elle appose son style, ajuste son interprétation, sur un répertoire majuscule. «Dans la bossa nova, il y a un vrai sens de l’économie, un sentiment de dépouillement. Ça traîne, ça freine, ça flotte… »
Un brin décalé, un sens de l’oblique, sensuel, qui colle parfaitement à celle dont la marque de fabrique sont les cordes subtiles, voix voilée et guitare épurée. La bossa nova, « une tristesse un peu apaisante » comme elle sourit, une bande-son qui soigne les bleus à l’âme.